Équipements automobile en France : activité 2013 freinée par un contexte national peu porteur
Dans un contexte de quasi stabilité de la production de véhicules légers en Europe (-0,3%) mais de baisse importante en France (-11,6%), les ventes des usines françaises d’équipements automobile ont atteint 15,1 milliards d’euros en 2013, traduisant un recul de 6,7% par rapport à l’année précédente.
Dans un contexte de quasi stabilité de la production de véhicules légers en Europe (-0,3%) mais de baisse importante en France (-11,6%), les ventes des usines françaises d’équipements automobile ont atteint 15,1 milliards d’euros en 2013, traduisant un recul de 6,7% par rapport à l’année précédente.
Bien que le montant des exportations ait enregistré un recul de 5,3% par rapport à 2012, leur part dans le total des ventes a continué sa progression depuis plusieurs années pour atteindre actuellement 55%.
Ces 15,1 milliards d’euros se répartissent comme suit :
- les ventes, à partir du territoire national, aux constructeurs mondiaux pour la première monte ont totalisé 12,8 milliards d’euros, en baisse de 6,3%,
- les ventes réalisées en France ou à l’étranger sur le marché de la rechange (qui inclut la rechange constructeur et la rechange indépendante) ont représenté 2,3 milliards d’euros, soit une baisse de 8,8%.
Avec 76.400 personnes employées au 31 décembre 2013, les effectifs de la profession se sont à nouveau contractés, de 2%.
Les statistiques douanières du commerce qui prennent en compte, à la fois les échanges dont les équipementiers sont à l’origine, et l’ensemble des échanges d’équipements réalisés par les constructeurs et les distributeurs, font état d’un solde commercial de la branche « équipements pour automobiles » excédentaire de 2,16 milliards d’euros à fin 2013. Elles font apparaître une progression de 27% par rapport à 2012, due à l’effet combiné de l’augmentation continue des exportations et au repli des importations lié à la baisse de l’activité sur le territoire national.
En 2013, de nombreux équipementiers ont poursuivi leur déploiement sur les marchés à fort potentiel (Chine, Inde, Russie,…), afin d’accompagner la demande mondiale de véhicules légers dont la progression estimée est proche de 5% pour 2014.